Par Sarah-Kate Dallaire
Lorsque je le vois
la vie s’ouvre à moi
je ne peux qu’espérer retrouver
un instant parmi une éternité.
C’est ce moment
où tout bascule,
tout semble disparaître au firmament
où ta vie ne semble tenir qu’à un fil,
simple funambule,
ton corps en exil
Ses yeux me transpercent
Son regard me berce
Je ne peux que lui succomber
Je ne peux que l’espérer.
Je ne suis que passant
dans son aventure
une lumière qui trop tôt s’éteint
Il n’est qu’un instant
cessant ma torture.
De ma vie simple témoin
Il n’est qu'éphémère,
cet instant, ce moment,
il ne dure jamais bien longtemps.
Mais il reste gravé en moi
comme une prière gravée dans la pierre
Tel le simple souvenir de cet impossible et improbable émoi.
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